Il faut que ca change !

Malgré des réalités diverses, les mobilisations ne faiblissent pas dans les départements. Après les 102 alertes sociales et la grève du 1er février, les cartes scolaires connaissent un niveau inédit de rejet, chez les personnels, les parents mais aussi du côté des élu.es. Les instances ont rarement été aussi nombreuses à être boycottées ou à aboutir à des votes unanimes contre.
Malgré ces alertes fortes, le gouvernement s’entête sur les suppressions de postes et la mise en place d’une politique éducative réactionnaire qui ne fera qu’aggraver encore la situation dans les écoles.
« Choc des savoirs » et coupes budgétaires relèvent en effet d’une même logique. Une école du tri qui renvoie chaque élève à sa responsabilité individuelle en cas d’échec. Une école qui précarise les PE et veut les transformer en simples exécutants, coupables en cas de difficultés de ne pas bien appliquer les “bonnes pratiques”.
Ces réformes sont clairement à l’opposé de ce que revendique la profession qui veut les moyens de faire correctement son métier et la reconnaissance qui va avec.
Au-delà de la valse des ministres, c’est bien une toute autre politique éducative que revendique la profession. Il nous faut donc continuer à construire le rapport de force majoritaire, nécessaire pour imposer d’autres choix. Le 19 mars en est une étape indispensable.