BATTRE LA CAMPAGNE !

Edito du bulletin du CN de janvier 2024

A peine nommée, la nouvelle ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports, des jeux olympiques et paralympiques et de plein d’autres choses encore aura réussi à déclencher une polémique exceptionnelle. Au-delà de la scolarisation de ses enfants dans une écoles privée (en outre, particulièrement réactionnaire), c’est surtout le mensonge qui a accompagné ce choix qui a déclenché les foudres des enseignantes et enseignants mais aussi des parents d’élèves.
Par ses propos sur le remplacement à l’école publique, dignes d’une brève de comptoir, la ministre s’est totalement discréditée dès sa prise de fonction.
Au-delà de cette entrée en matière médiatique, la première rencontre avec la FSU a confirmé l’incapacité ministérielle à entendre la parole des personnels
Pourtant la profession a des choses à dire comme le montrent les témoignages recueillis par la campagne « j’alerte » de la FSU-SNUipp. En mettant en avant leurs difficultés voire leur mal être, les enseignantes et enseignants revendiquent simplement leur volonté de pouvoir faire leur métier.
Cette parole doit être entendue. C’est le sens de la grève du 1er février mais plus largement de la campagne au long cours que doit porter la FSU-SNUipp.
Face au déni de réalité, imposons notre projet. Celui d’une école émancipatrice, se donnant les moyens de faire réussir l’ensemble de nos élèves.