Ne pas se résigner. Jamais.

Nous vivons une situation politique inédite entretenue par un président incapable d’accepter sa double défaite électorale et qui tient à rester maître du jeu afin de s’assurer de la continuité de la politique menée depuis 2017, alors qu’elle a été lourdement sanctionnée dans les urnes.

La nomination d’un premier ministre issu d’une formation ultra-minoritaire qui n’a pas participé au front républicain contre le RN, ne peut que rajouter à la crise démocratique.

Si Michel Barnier a assuré que l’école resterait une priorité de son gouvernement, cela ne risque pas de se traduire par un investissement majeur dans l’école publique. Celle-ci en a pourtant cruellement besoin pour réduire les inégalités scolaires et traduire les principes de l’école inclusive dans les faits mais aussi pour résoudre la crise d’attractivité notamment par l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance du métier à sa juste valeur.

Aucune annonce sur les salaires ou les retraites alors même que ce sont deux revendications fortes portées par nos professions.

Pas question de se résigner pour autant. Il nous faut maintenant agir syndicalement pour obtenir un autre budget. Cela nécessite de convaincre la profession de la nécessité d’une mobilisation majoritaire le 1er octobre dans l’unité syndicale la plus large.

Le défi est immense, à nous de le relever.