L’année 2024 aura été une année très particulière sur le plan international comme sur le plan de la politique intérieure de notre pays. Le refus d’Emmanuel Macron de tenir compte des résultats des élections législatives a conduit à une crise démocratique qui tend à décrédibiliser toute action politique.
Du point de vue de l’école, la succession de cinq ministres a eu des effets négatifs sur la politique éducative et concourt largement à la crise qu’elle traverse.
La grève majoritaire du 5 décembre 2024 aura permis de mettre la lumière sur la Fonction publique et plus particulièrement sur l’école et ses personnels, tout en mettant en garde le nouveau gouvernement Bayrou. Cet avertissement, concomitant avec la chute du gouvernement précédent, aura permis le recul temporaire de la mise en place des trois jours de carence ainsi que des 4000 suppressions de postes. Ces deux premières victoires doivent nous rendre optimistes sur la suite et il faudra maintenir la pression pour transformer l’essai. Ce véritable élan en appellera d’autres pour peser face au gouvernement dans un objectif de lutte à vocation majoritaire.
Bien sûr, cette fin d’année aura été marquée par le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte et nous avons une pensée pour tous les élèves et les personnels qui subissent cette catastrophe. Nous leur apportons tout notre soutien solidaire. C’est un réel plan d’urgence pour reconstruire les écoles et leur donner enfin les moyens de fonctionner qu’il faut maintenant acter dans ce département. L’année 2025 s’annonce déjà sous le signe de luttes collectives pour relever ensemble de formidables défis.