Le gouvernement Barnier a été censuré et avec lui, les projets de loi de finance : les 4 000 suppressions de postes et l’instauration de trois jours de carence ne sont plus d’actualité… mais jusqu’à quand ?
Alors que des discussions s’ouvrent de nouveau autour du budget, la FSU-SNUipp doit mettre en avant son projet pour
« une autre école » : baisse des effectifs, revalorisation salariale, statut pour les AESH, moyens pour l’école inclusive, formation…
Les conditions de travail sont dégradées à un niveau probablement jamais atteint : perte de sens du métier et santé au travail sont devenus des sujets majeurs pour les personnels dont une part croissante envisage une vie professionnelle en dehors de l’Education Nationale, comme le prouve la hausse du nombre de démissions.
L’attractivité du métier et la qualité de l’école publique sont en jeu !
L’action collective majoritaire doit contraindre le gouvernement à renoncer au sous-investissement dans l’école primaire et s’appuyer sur le recul de la démographie scolaire pour rattraper les retards accumulés et s’engager dans une politique éducative ambitieuse.