Rassembler pour imposer d’autres choix pour l’école !

En annonçant plusieurs dizaines de milliards par an d’augmentation du budget de la défense tout en promettant de ne pas augmenter les impôts, E. Macron semble vouloir mettre fortement à contribution les populations les plus modestes. Services publics, retraites, ponction du livret A qui finance le logement social… Autant de pistes qui ne feraient qu’aggraver une situation sociale déjà tendue. Face à de tels enjeux le mouvement syndical a une responsabilité particulière et la question de l’unité est cruciale.

Le congrès de Rennes a su avancer sur cette question, en particulier en proposant le concept de “maison commune du syndicalisme de lutte et de transformation sociale” qui se veut réunir les organisations qui le souhaitent dans le respect de l’identité de chacune. Tout en travaillant cette idée il s’agit de continuer à décrypter, déconstruire les discours gouvernementaux et crédibiliser les alternatives possibles face aux discours de présumé bon sens.

Le congrès de la FSU-SNUipp devra s’inscrire dans une même dynamique. Celle de visibiliser les problématiques spécifiques des PE et AESH : égalité femmes/hommes, déclassement salarial, dégradation des conditions de travail, perspectives de carrière réduites voire nulles, fins de carrière à aménager, crise d’attractivité… Mais aussi celle de travailler à l’unité qu’elle soit syndicale ou dans le travail avec le milieu associatif.

Notre objectif doit être de nous doter de mandats ambitieux, ancrés dans la réalité du terrain afin qu’ils soient pleinement partagés pour réussir les nécessaires mobilisations majoritaires.