Le contexte est marqué par une forte difficulté à mobiliser la profession, malgré la lutte pour nos retraites qui, dans un premier temps, a pu redonner l’espoir de gagner.
La FSU-SNUipp a engagé des mobilisations qui ont été minoritaires, avec la grève du 10/09 en point d’orgue. Il est nécessaire de dresser le bilan de ces actions. Si le « choc des savoirs » n’est pas accepté par la profession, les PE semblent cependant davantage préoccupé.es par les problèmes subis au quotidien : non-remplacement, inclusion sans moyens, effectifs trop lourds…
Mais même sur ces sujets fédérateurs, les réponses à notre enquête « J’alerte » n’ont pas dépassé quelques milliers.
La question du contrôle du métier (évaluations, labellisation des manuels…) doit continuer à être travaillée. La FSU-SNUipp doit continuer à défendre la posture de PE concepteurs et conceptrices de leur activité. La volonté ministérielle d’en faire de simples exécutant.es ne peut qu’aggraver la perte de sens, le désengagement et la crise d’attractivité.
La question essentielle est donc la suivante : comment redonner à nos collègues la conviction que nous pouvons gagner sur nos revendications ?
Malgré les difficultés, nous devons toujours viser l’action majoritaire, ce qui interdit la fuite en avant de la radicalité. Poursuivons la construction de nos actions avec la profession. Au plus près de nos collègues, tenons tous les bouts : salaires, conditions de travail, droits des personnels, contrôle et sens du métier.
