L’éphémère ministre Kasbarian avait fait le choix inique d’instaurer 3 jours de carence et d’indemniser le congé maladie à 90% du salaire. La grève majoritaire du 5 décembre a permis l’abandon de la première mesure, certainement la plus symbolique. Mais la deuxième, tout aussi injuste, est en vigueur depuis 1er mars 2025.

C’est une double peine à l’égard des enseignant.es dont la santé est déjà fortement affectée par des conditions de travail dégradées et exposée aux circulations virales en milieu collectif. Cette mesure touche particulièrement les femmes et accentuera les inégalités de genre. La FSU-SNUipp doit continuer à porter le sujet de la santé au travail, dénoncer ce type d’injustices et mobiliser la profession pour le maintien des droits les plus élémentaires.