Être en lien avec le cœur du métier

Pour Léa Pierret, enseignante remplaçante et co-secrétaire départementale de la FSU-SNUipp 42, l’université d’automne (UDA) est un grand moment du syndicat qui permet de se
poser et réfléchir ensemble.


“C’est la deuxième fois que je viens à l’UDA, c’est un beau moment de partage très convivial où on
assiste à des conférences hyper intéressantes sur des thématiques variées, déclare avec enthousiasme
Léa Pierret, jeune enseignante remplaçante dans la circonscription ouest de Saint Etienne (42) titularisée
depuis plus de trois ans. On peut discuter avec les collègues présents qui viennent de tous les
départements mais aussi les chercheuses et chercheurs qui sont très accessibles et très contents de
pouvoir échanger avec des personnes du terrain”.


L’UDA, un ovni syndical

C’est à l’Inspe de Saint Etienne, que Léa a entendu pour la première fois parler de l’UDA. Un professeur
de français passait régulièrement des capsules vidéos* tirées des UDA du SNUipp. “A l’époque, je ne
savais pas que le SNUipp était autant impliqué dans la pédagogie et le travail avec la recherche, je me
suis dis c’est super d’aller sur ce terrain là, d’avoir un syndicat qui parle du cœur du métier”. Pour cette
jeune enseignante, mère d’un petit Léo âgé de bientôt 2 ans, consacrer trois jours pour se rendre à
l’université d’automne a été une évidence. “J’avais envie de découvrir ce lieu et ce temps dont la section
m’avait vanté à la fois l’intérêt pédagogique mais aussi les moments de convivialité très riches”. Et c’est
en force que la section du 42 s’y est rendue cette année. “Nous sommes partis à 14, annonce fièrement
Léa. Des membres du bureau de la FSU-SNUipp mais aussi des collègues simplement syndiqués que
nous avions motivés à venir avec nos retours enthousiastes sur l’édition précédente lors de différentes
rencontres. Du coup on a loué deux vans et nous sommes partis en mode colonie de vacances! ”.


Un équilibre à conserver

Sur place, Léa n’est pas déçue, conférences disciplinaires et plus sociétales sont au rendez-vous.
“L’équilibre entre les différentes thématiques est important à conserver car le public est varié et y
cherche des sujets différents. Certains PE viennent pour du disciplinaire, pour avoir des idées pour leurs
pratiques de classe tandis que d’autres sont plus séduits par les questions dites plus sociétales”. Léa
vient d’une formation en sociologie et est donc très friande des conférences comme celle de Sébastien
Goudeau sur les inégalités en maternelle. “Mais ce qui fait la force de l’UDA c’est sa variété et son
équilibre. Parler du cœur du métier, avoir des éléments concrets pour les collègues est ce à quoi est
attaché Unité Action, être toujours au plus près de la profession”.


Après l’UDA

Les universités d’automne sont aussi un lieu pour trouver des intervenants et intervenantes pour les
stages pédagogiques que souhaite mettre en place la section dans le département. Le numéro spécial
Université d’automne de Fenêtres sur Cours, envoyé dans toutes les écoles en novembre, reprend
l’intégralité des thématiques abordées chaque année. Un numéro qui donne à voir la pluralité des sujets
que traite la FSU-SNUipp et son lien avec la recherche. “A la section nous l’utilisons principalement pour
aller à la rencontre des stagiaires à l’Inspe qui sont très en attente de ce type de document pour avoir
des billes pour leur classe”. Léa le partage également avec ses collègues remplaçants et remplaçantes
qui n’ont pas d’animation pédagogique et donc encore moins de formation que les titulaires de classe.
“Les universités d’automne sont un temps de formation mais aussi un temps militant qui s’ancre dans
l’action et dans l’histoire de notre syndicat”. Un moment précieux à faire connaître encore et toujours et
que Léa a hâte de retrouver l’an prochain.


*https://www.youtube.com/@snuippfsu6539