Depuis septembre, la mobilisation s’amplifie autour des retraites, des salaires, du budget et de la justice fiscale. La journée d’action des retraité·es du 6 novembre s’inscrit dans cette dynamique et, déjà, la pression collective fait bouger le gouvernement : un trimestre de bonification par enfant pour certaines femmes fonctionnaires, une semaine supplémentaire de congé pathologique de grossesse et un report en guise de “suspension” de la réforme des retraites. Des bougés, certes, mais qui restent bien insuffisants face à l’ampleur des reculs subis.
Ces signes montrent pourtant que les luttes unitaires paient. Face à un budget 2026 d’austérité qui gèle salaires, pensions et prestations sociales, la grève du 2 décembre doit être massive et majoritaire pour imposer un véritable budget de justice sociale, fiscale et environnementale.
Actifs, actives et retraité·es ont une responsabilité commune : prolonger cette dynamique, penser dès maintenant les suites du mouvement et faire vivre, ensemble, le projet syndical de solidarité porté par UA&ST et la FSU-SNUipp.

