Alors que 500 000 élèves de moins sont attendus à l’école d’ici 2034, conserver le nombre de postes de PE actuels permettrait de ramener la moyenne d’élèves par classe au niveau des standards européens. Gage scientifiquement reconnu de meilleurs apprentissages, ce levier d’amélioration des conditions de travail est également unanimement souhaité par nos collègues. Selon l’Institut des Politiques Publiques, il serait aussi possible d’utiliser une partie de la baisse de la démographie scolaire pour revaloriser les salaires, renouveler la formation et donc renforcer la professionnalité enseignante, développer le PDMQDC et réduire le temps de travail des PE… Autant de leviers pour redonner une véritable attractivité à notre métier.
Publiée en juin 2025, l’étude de l’Institut des Politiques publiques « Taille des classes et inégalités territoriales : quelle stratégie face à la baisse démographique ? » démontre que cela est possible. Au moment où le gouvernement veut supprimer des postes au nom d’un pseudo “réalisme” démographique, il nous faut au contraire prendre appui sur les arguments économiques de l’IPP pour montrer que le réalisme c’est notre projet pour l’école
Inscrire la revendication de « zéro suppression de postes » dans des mots d’ordre qui fassent du commun à l’occasion des opérations de carte scolaire doit faire l’objet d’une campagne massive en vue des élections professionnelles dont la grève inter-professionnelle du 2 décembre peut constituer le coup d’envoi.
Ces perspectives nous engagent. Une autre école est possible.

