
Comme le rappelle l’intersyndicale, année après année, nous égrainons presque les mêmes chiffres qui illustrent les inégalités au détriment des femmes :
Elles prennent 95 % des congés parentaux.
Elles perçoivent des salaires de 23,5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) ;
Elles occupent 42,6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes ;
Elles représentent 57 % des Smicard-es ;
Elles occupent 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;
Elles touchent des pensions de retraite 38 % moins élevées en moyenne que celles des hommes ;
Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales ;
Pour toutes ces raisons, partout en France, le 8 mars 2025 a été une journée de mobilisation afin d’obtenir :
l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes ;
la revalorisation des métiers à prédominance féminine ;
la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro ;
l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes ;
le financement des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance et la prise en charge de la dépendance ;
plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la mise en œuvre optimale du nouveau programme EVARS (Education à la Vie Affective et Relationnelle, et à la Sexualité) dans les écoles et les établissements ;
une loi intégrale financée à la hauteur des besoins pour gagner des moyens opérationnels de lutte contre les VSS.
Partout en France, des cortèges nombreux pour réclamer l’égalité !
